Voler de ses propres ailes implique être libre, ne pas être soumis au destin ou à une programmation qui nous dirige sans que nous puissions intervenir de notre propre volonté.
Qu’y a-t-il derrière ce mot "destin" ?
Le destin nous amène à croire à des événements futurs, non contrôlés, qui se réalisent au détriment de notre volonté, évènements qui vont créer des opportunités dans notre vie ou à l’inverse, des déboires. La destinée nous empêche de déborder, d’arpenter des chemins qui ne sont pas pour nous. C’est un sextant, un soutien à la vie humaine autant qu’une restriction de la vie humaine dans tous les sens.
Dans le mot destin, il y a des-tins et les tins sont des soutiens de cales de navires. Quand nous parlons de destins, nous nous imaginons voguant sur les eaux de la vie orientés par une ligne directrice qui nous emmène vers un port que nous ne connaissons pas. Nous ne sommes pas aux commandes du bateau. Nous pouvons admirer le paysage le temps de la traversée mais aussi essuyer les orages qui risquent de faire chavirer l'embarcation.
D'autres personnes se sentent prisonnières de programmes qui interfèrent avec leurs désirs, de quoi les orienter, les forcer à aller dans un sens précis. N’est-ce pas la même façon de présenter notre existence ?
Quand on s'aperçoit que devant nous, il y a ce ou celui qui choisit pour nous des événements, des futurs, notre esprit, qui oriente les meilleures possibilités de la vie que nous allons mener dans cet espace terrestre, on peut s'accorder à dire que ce soit le terme destin ou programme, nous n'avons pas la maîtrise de l'avenir, de ce qui se produit autour de nous. Les événements s'enchaînent, les causes s'articulent les unes avec les autres pour provoquer ce qui doit être et non ce que nous voulons qu'il soit.
Nous pouvons mesurer cet état de fait impossible à contourner telle une boussole qui nous dirige continuellement en fonction d’une direction choisie par le faiseur de destinée. Nous pouvons penser d'un autre côté que nous créons les événements qui nous arrivent, nous les co-créons collectivement à l’intérieur d’un environnement systémique avec d'autres consciences, mais nous sommes seuls à porter le poids de notre avenir. Nous ne comprenons pas ce qui s'enchaîne autour de nous, les causes de notre vie.
C'est celui qui est devant nous qui les engendre, les bâtit. Il construit une maison et nous à l'intérieur de la maison, nous, explorant les couloirs de cette demeure que nous appelons la vie, nous, qui tentons de casser les murs qui se dressent pour savoir si une issue existe…
Notre esprit mesure tous les possibles futurs que nous pouvons avoir pour choisir celui qui nous fera obtenir la meilleure expérience pour lui. C'est un bourreau qui nous enferme dans un piège plus important que celui de la matrice.
La matrice est le support d'entités qui jouent avec nos vies car elles perçoivent tous les futurs qui s'enchaînent autour de nous, elles ont cette faculté de naviguer à l'intérieur d'eux.
Dans cet environnement, notre esprit détermine les événements de nos expériences. La matrice fait partie de l'expérience de l'esprit.
Cette coquille ne m'intéresse pas, elle ne représente qu’un obstacle supplémentaire mis sur ma route, elle n'est pas le point d'origine qui manipule ma vie. Ces êtres ne sont que des laquais indispensables pour générer l'incompréhension des réalités qui n'existent qu'à travers l'illusion. Tout est illusion et nul ne sait où se situe le réel, car il se produit en dehors de la causalité des mondes dans le mouvement instantanée, alors que nous vivons à travers les enchaînements infinis du mental.
Je pourrais me poser là, m'arrêter, ne plus me lever de ce fauteuil, de ce canapé, de cette chaise où je m'enfonce et dire qu'il y en a assez. Mais même cela, ce n'est pas moi qui le décide, ce n'est pas moi qui le veut, même cela est calculé.
Alors à quel moment puis-je prendre les rênes de cette vie qui m'est imposée jour après jour ?
Si je dis stop, je disparais. Ma conscience réintègre la structure espritique qui l'a engendrée et de moi, il ne restera plus rien, même pas une larme. Je pourrais suivre le courant voir où il va me mener me laisser emporter par les flots de la vie sans résister, sans demander, sans chercher, mais je suis rebelle. Je veux vivre. Je veux vivre libre et vivre libre, c’est se détacher de ce qui me retient dans la matière, ouvrir le carcan espritique qui m’étouffe et qui m’emprisonne dans cette vie, et dans toutes les autres qui se produisent en même temps, sur d’autres terres.
Qu’est que l’esprit attend de moi ? Dois-je me conformer à ses directives ou trouver la porte qui mène à mon indépendance ? Dois-je assister à la béatification de ma conscience, en adoration devant celui qui la maintient attachée à la matière, syndrome de stockholm où le prisonnier tombe en adoration de son geôlier.
Ce qu'il manque à ma personne est une communication franche et directe pour comprendre les motivations exactes de celui qui mène la danse de ma vie. Je ne parviens pas à ouvrir ce canal et à lui demander : pourquoi suis-je ici dans cette galère ? Comment puis-je me libérer de son autorité et partir à l’aventure ? Je l’appelle, il ne m’entend pas ou alors, c'est moi qui ne l’entends pas ! Que faire ?
25 avril 2022
Image Lonliness
Depuis quelque temps, j’exprime mon humeur par de la morosité. C'est un fait, je me languis de la vie, celle que j'avais avant, insouciante, pleine d'ardeur. Je voudrais retrouver mes rêves, et redevenir cette femme à l’esprit de conquête, cette femme de volonté. Mais voilà, quand la conscience s'ouvre à l'intelligence de l'univers, toutes nos petites ambitions, toutes nos petites réalisations, tous nos désirs, tous nos choix, notre insouciance disparaissent et le vide s'installe. Il y a un effacement de l'illusion, cette illusion qui nous fait croire que nous sommes heureux ou malheureux dans un monde construit pour nous, parfaitement adapté à nous, que ce monde soit plein d'amour, de joies ou plein de douleurs et de peines. Notre vie alterne les allers-retours entre un paradis et un enfer.
Et, nous consentons à cette existence parce que nous croyons qu'elle représente nos choix, des décisions prises par nous. Alors nous l'acceptons avec toutes ses contraintes, ses malheurs, mais aussi ses bonheurs. Tout cela forme un équilibre, celui de notre vie. Quand cet équilibre se rompt, nous nous abandonnons à l'illusion de la douleur étant persuadés qu'un dieu vengeur nous offre mille tourments pour nos péchés. Mais parfois à travers ces afflictions, nous plongeons dans la béatitude espérant qu’une déité nous bénisse en nous offrant de l’amour en retour de notre ferveur.
Nous ne choisissons pas le jour où cette comédie s'effondre. Il arrive de façon imprévue et une colère sourde nous saisit. Oh ! Elle ne se tourne pas vers l'univers mais vers soi, car c'est nous que nous observons. Nous percevons cette insanité dans laquelle nous sommes depuis toujours. Il n'y a pas de mépris dans notre regard, juste un étonnement, une incompréhension de ce que nous avons vécu, comme si nous ne pouvions plus nous regarder. Notre image nous renvoie les chaînes qui alourdissent notre corps, nos pensées, nos émotions.
Ne croyez pas que vous retrouverez à ce moment-là un flot d'énergie incommensurable ! Rien ne nous traverse. Nous nous vidons complètement tel un vase cassé qui ne peut plus contenir ce qu'il préserve en lui. Nous nous affaiblissons, car il ne nous reste plus rien et nous devons reconstruire notre être avec si peu d'éléments. Tout l’édifice qui maintenait votre vie, qui donnait à notre égo ce sentiment d'exister, disparaît. Nous n’avons plus de maison où nous réfugier. Et, notre entourage ne comprend pas cette dépression soudaine qui nous atteint et qui dure. Nous avons perdu notre énergie, nous avons perdu notre gaieté, nous avons perdu tout ce que nos amis aimaient en nous ; la personne que nous montrons en public, l'image que nous renvoyons, le reflet dans le miroir, tout s’efface.
Une nouvelle vie démarre. Ce n'est pas simple de la mettre en route. Notre égo nous freine parce que lui ne veut pas changer. Il a peur du devenir, il s'est bâtit tout au long de ces années et voilà que nous effondrons tout ce qu'il est.
Nos centres d'intérêt changent. Nous cherchons à comprendre ce qu'il se passe en nous et nous regardons partout si d'autres ont vécu où vivent notre expérience. Et, quand nous trouvons une communauté, nous nous abreuvons de leur savoir. Nous ne nous sentons plus seul. Ouf ! Nous pouvons repartir, il y a encore du monde autour de nous. Et, nous voilà à reconstruire d'autres miroirs qui renvoient d'autres images, et nous nous enfonçons encore et encore dans une nouvelle illusion. Nous n'avons toujours pas compris que la porte que nous avons ouverte et derrière laquelle un chemin se dévoile, personne d’autre que nous ne peut le prendre. C'est notre chemin et nous sommes seul.
Quand nous sortons de cette deuxième illusion qui nous a amené à croire que nous étions accompagné, il y a un deuxième effondrement plus puissant, plus fort, plus insupportable que l'autre. Nous n'y échapperons pas !
Photo de Nadia Sitova provenant de Pexels
Je suis là, dans ce marasme profond, j’ai touché le fond, il ne me reste plus qu'à remonter. Vers quelles nouvelles épreuves, quelles autres séparations me dirige-je ? Je pensais être arrivée au bout du chemin, je perçois cet autre monde plus grand, plus mystérieux. Mais non, je suis encore sur le chemin !
Qu'en est-il de l’égo ? Il est à bout de souffle, il vieillit. Oui, il vieillit parce que ce n'est pas moi qui entre dans l'âge, c'est lui. Mon égo anime mon corps physique dans la matière et quand mon corps, mes cellules meurent et ne parviennent plus à se renouveler correctement, avec elles mon égo se meurt. Ne le voyez-vous pas ainsi pour vous aussi ?
L'ego s'est bâti sur des constructions mémorielles, des assemblages qui façonnent notre vie. Quand notre regard éventre ces constructions et enfin voit comment elles maintiennent un carcan autour de soi, une histoire qui n'est que le résultat de ce contenu mémoriel alors, nous n'avons plus besoin de nous accrocher à elles pour avoir le sentiment que nous vivons dans cet espace. Notre identité dans ce plan est le résultat de cet empilement de mémoires, c'est notre égo. Toute l'énergie contenue dans ces structures auxquelles il s'identifie donne vie à ce corps dans un espace qui, lui aussi, est un empilement de mémoires, de formes.
Et chacune de ces formes a son essence, tout comme nous. L’essence ancre à la matière des consciences, qui se nourrissent des épreuves subies par l'égo pour finalement s'en détacher et apporter l'expérience à la lignée qui les a engendrées.
Est-ce qu'une conscience peut être séparée de son esprit ? Tout comme un lien l'attache à cette physicalité jusqu'au moment où celui-ci se rompt définitivement, un lien attache la conscience à son esprit jusqu'au moment où celui-ci se rompt définitivement. Alors, la conscience se libère et devient un esprit, mais un esprit capable d'évoluer dans des espaces de formes, alors que celui qui lui a donné naissance ne le peut pas.
Ce qui est fondamentalement différent avec l’esprit qui engendre la conscience, c'est l'égo. Tout comme les formes de l'univers transportent l'énergie, L’égo utilise les formes et les mémoires pour véhiculer la conscience, parce que la conscience et l'énergie sont Un. L'ego ordonne, construit, il est le maître d'ouvrage des formes de l'univers, le bâtisseur, le bateleur sur lequel la conscience se repose. L'évolution de la conscience devient inséparable de l'évolution de l'égo.
Nous voyons de notre égo tout ce qui est négatif, mais notre observation ne se base que sur une petite partie de ce qu'il représente. C'est à nous de l'élargir pour comprendre son rôle fondamental dans la matière et pour ne pas le laisser s'enfoncer dans de fausses identités qui le leurrent et qui illusionnent la conscience.
Quand certains expriment le fait que nous devons débarrasser l'égo de ses mémoires, cela signifie débarrasser l'égo de sa fausse identité, celle qu’il s’est construite à travers des mémoires de vie, d'émotions qui ne sont pas représentatives de sa puissance et qui l’enferment. L'effondrement générant la perte d'identité devient nécessaire au nettoyage mémoriel de l'égo afin de le séparer de tout ce qui pervertit son action envers la conscience.
On ne se défait pas de l'égo, on ne le détruit pas, on lui permet de retrouver sa lumière, sa vraie valeur pour l’évolution de l'homme nouveau.
17 février 2021
Pour devenir un être conscient, pour développer en soi un niveau de conscience supérieur, il faut passer par la déconscientisation de l'espace où la conscience collective harmonise les éléments qui permettent à notre conscience individuelle de croire qu'elle a une existence dans ce plan mémoriel.
La déconscientisation n'est pas un processus inverse à la conscience, c'est la dématérialisation du phénomène causal de l'existence qui se crée à travers les mémoires.
Il y a peu j'ai écrit un texte sur la pensée instantanée qui est produite sans connaissance de causes. Ce qui dans notre espace-temps paraît impossible étant donné que la cause ou les causes sont à l'origine de la construction des mémoires qui, elles même, forment l'univers que nous connaissons. Même la notion de hasard se réfère à un ensemble de causes inconnues.
Comme tout homme désire intervenir sur son futur par projection des possibles événements de ce futur sur son temps présent, il y a toute une science mathématique qui étudie ces causes et leurs influences sur la vie : les probabilités.
Qu'on aille voir une cartomancienne ou qu'on étudie des probabilités, chacun tente de percevoir les événements futurs à sa façon. La cartomancienne pioche dans les mémoires en se connectant à la conscience collective et le mathématicien étudie le mouvement des causes et leurs répercussions sur la construction d'un avenir proche. Ainsi que ce soit la cartomancienne ou le mathématicien, ils constatent tous deux que le futur est déjà construit. Mais tiennent-ils compte du mouvement qui influence chaque élément de ce futur rendant parfois improbable sa réalisation dans le temps et l'espace où évolue l'expérience de celui qui va vivre ce futur.
Le mathématicien a déjà perçu le mouvement et donc construit sa probabilité en en lui attribuant un pourcentage de réalisation. La cartomancienne, quant à elle, ne perçoit pas le mouvement seulement des mémoires qu'elle attrape dans sa perception du futur. Là où le scientifique agit avec précaution, celui qui lit les mémoires agit sans précaution.
Il y a donc dans le phénomène de causalité deux éléments perçus dans la construction de la conscience collective et donc de l'univers. L'un est l'ensemble des causes qui se crée autour de la cause initiale créatrice de l'univers, l'autre est le mouvement engendré par l'ensemble des causes produites. Et, ce mouvement fige des traces derrière lui qui sont les mémoires du mouvement, ces mémoires qui expriment et expansent sans cesse l'univers. C'est cela qui engendre l'espace collectif où se meuvent les consciences collectives, celles qui forment l'univers.
Ainsi nous percevons immédiatement que chacun de nos actes, chacune de nos pensées est la résultante des causes qui réalisent une danse, s'attirant, se repoussant, se percutant, générant des mouvements difficiles à appréhender. Et c'est cette difficulté qui nous fait croire que nous sommes maîtres de nos vies, que nous avons la possibilité d'intervenir sur ce mouvement alors qu'il n'en n'est rien.
Comme notre conscience intervient en continu dans cet espace collectif en se construisant à travers le phénomène des causes et les mouvements issus par l'attraction et la répulsion de ses causes entre elles, nous contribuons à amplifier le phénomène causal et donc l'expansion de notre univers. Nous nourrissons notre conscience individuelle de la matière qui constitue la conscience collective.
Arrêtons de nous relier à cette conscience collective et l'univers ne pourra plus s'exalter. Mais nous avons une difficulté première c'est que nous ne concevons pas notre existence en dehors de la matière parce que notre conscience individuelle est, elle-même, totalement attachée à l'ensemble des mémoires qui déterminent notre espace de vie commun. Nous ne savons pas créer un espace qui est propre à notre conscience individuelle, qui est à la fois notre conscience individuelle et notre espace collectif de vie, parce que nous sommes avant tout soumis au mouvement du collectif universel sur notre expression mémorielle, c'est-à-dire notre pensée.
Les formes mémorielles se reflètent à l'intérieur de notre mental, construisant l'attachement à l'espace collectif de conscience, générant toute la palette des émotions qui nous animent. Cette palette d'émotions n'est en réalité que des formes causales à l'intérieur de nous et ces mêmes formes vont jusqu'à se répercuter dans la conscience collective de nos cellules, animant ce corps qui n'est qu'un empilement de mémoires reliées entre elles.
Alors comment pouvons-nous déconscientiser ce phénomène si complexe ? Il faut percevoir l'univers comme un puzzle. Il faut détacher chacun des éléments du puzzle, le déconstruire. Cette déconscientisation de l'espace collectif amènera la conscientisation de l'espace individuel de vie parce que là où auparavant nous étions soumis aux variables et à la variabilité de l'espace collectif, nous évoluerons dans l'attraction de l'espace de vie individuel.
Émergera alors notre conscience individuelle qui, elle même, par le même processus d'expérimentation créera dans l'instantanéité la pensée créatrice de son propre espace de vie, rejouant ainsi le même phénomène, mais devenant le centre de ce phénomène.
C'est l'observateur qui devient conscient en modifiant l'observation dans son champ de conscience, en intervenant sur les causalités du champ qu'il observe. Il déconscientise son observation en détruisant le reflet des mémoires dans son mental, ainsi générant la cause de la création de son espace de vie propre à sa conscience individuelle.
L'univers doit disparaître pour permettre à l'homme de devenir un univers et à l'esprit de parcourir les espaces de sa nouvelle demeure.
Il y a 2 ans, j'ai fait l'expérience du néant, c'est ainsi que je l'appelle. Lors d'une banale tentative de méditation, alors que je médite rarement, n'y parvenant pas, j'ai été absorbée par le néant, là où rien de ce que nous pouvons percevoir, voir, comprendre, n'existe. Un instant suspendu, effrayant mais où seule notre conscience s'entend tel un écho perdu dans un espace où rien n'est né.
Etrange, le 14 avril 2020, j'ai fait l'expérience du néant qui a été percutante dans ma perception du monde et de la vie, et le 15 avril 2022, j'ai décidé de créer ce blog pour publier mes écrits.
Est-ce un clin d'œil de ma conscience ?
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