Le temps, l’énergie et la conscience sont en connexions inter-dimensionnelles. Ils circulent sans barrière. Alors pourquoi ne parvenons-nous pas à passer d’une dimension à une autre selon notre volonté ?
Nous sommes attachés au continuum espace-temps à quatre dimensions, trois exprimant l’espace et une, le temps. L’espace est représenté par des données physiques alors que le temps est une donnée subjective qui n’a pas de support physique. L’être humain évolue sur 5 dimensions, la dimension physique avec le corps, celle du mental avec la pensée, la dimension émotionnelle avec tout son cortège de sentiments et de ressentis, le vital, énergie qui met en mouvement le corps, le mental et l’affectif, enfin le temps, le temps pré-personnel qui se manifeste dans chacune des quatre dimensions humaines citées. Entre tous ces espaces, Il y une interface de communication.
Le corps physique est l’organe d’expression de ces 5 dimensions dans le continuum espace-temps. Ces dimensions se révèlent grâce à notre conscience, une conscience cependant limitée par des barrières.
Voici un exemple de barrière : nous rappelons-nous notre vie nocturne, là où la conscience d’éveil fait place à la conscience diurne qu’on nomme mal à propos l’inconscient ? Où se situe le frein quand on comprend qu’il n’y a pas deux consciences mais plutôt une conscience dont l’espace de communication entre les dimensions humaines est brouillé, les informations ne circulent plus. Je ne sais pas ce que je fais la nuit quand le corps se repose alors que mon esprit lui le sait, mais ne parvient pas à le transmettre à sa marionnette. L’information ne se perd pas, elle se stocke dans des espaces souvent impossibles à atteindre. A force de travail sur soi, certains arrivent à rétablir cette communication qui pourtant ne devrait pas poser de problèmes. Voilà déjà un premier frein à notre exploration dimensionnelle, une zone blanche qui entrave les échanges inter-dimensionnels de la conscience. Parfois cette zone blanche est ténue et certaines données nocturnes nous parviennent avec des déformations générées par le brouillage en cours.
Alors pourquoi ce brouillage existe-t-il ? Et à quoi servent ces zones non accessibles à toutes formes de communications humaines ?
Depuis un certain nombre de pages, mes mots traitent souvent de l’espace collectif auquel nous sommes enchainés. Il demeure notre condition de vie dans la matière. Alors, comment nous est-il possible de naviguer dans différentes dimensions humaines ou non humaines avec ce boulet qui nous retient. Notre expression passe par le corps physique et tout ce qui lui parvient est avant tout reflété par le mental collectif. Nous sommes censurés ! Il nous est impossible alors d’explorer d’autres dimensions sans couper nos liens avec le collectif. C’est pourtant ce que nous faisons la nuit venue, quand nos yeux se ferment et que le corps ralenti son fonctionnement. Notre conscience se détache de l’espace collectif et part explorer d’autres espace-temps. Mais voilà le vécu de ces instants sont incompatibles avec la conscience collective, car ça ne lui appartient pas. Alors l’expérience glissera dans les mémoires profondes de l’être. Parfois, il arrive que des informations fuitent, alors le vécu sera passé au crible du moule collectif pour se conformer à sa vérité.
Ce discours ne répond pas à la question des zones blanches où la communication ne passe pas. Ces espaces sont en fait une sécurité qui permet à deux formes de consciences de ne pas entrer en conflit. Il existe dans l’univers des mondes constitués uniquement de consciences, pas de matières, pas de formes, rien qui ne modèle une existence si ce ne sont des consciences qui se nourrissent des autres espaces conscientisés. Notre conscience collective représente aussi une protection contre les attaques de ces consciences sans existence. Seuls, nous pourrions tomber dans leur filet tout comme nous nous entravons dans ceux d’autres entités qui parcourent nos dimensions.
Comme tous les êtres qui veulent s’émanciper de leurs géniteurs, nous devons devenir plus fort afin de résister aux dangers qui nous guettent dans la solitude qui nous attend. L’évolution nous fera sortir d’un espace de prédation pour nous plonger dans un autre plus dévastateur, un espace auquel, nous ne nous attendons certainement pas.
Toute notre évolution passe par notre individualité. Sans elle, rien ne se fait. Et la suite…
Photo de Tobias Bjørkli provenant de Pexels
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