Revenons à notre sphère pour explorer ce que nous mettons derrière ce mot conscience. Après avoir étudier le terme « conscience » dans un chapitre de cet ouvrage, je vais tenter de percer le mystère qui l’entoure. Omniprésentes, rien n’existe sans elles. Elles sont la colonne vertébrale de la vie de notre univers de formes, une sorte de partition musicale qui utilise les formations « adnïques » pour bâtir une chaine qui relie les espaces entre eux. Et c’est en cela que la physique quantique trouve sa résolution dans le rôle de l’observateur qui, de par son regard, interroge les micro-consciences, qui réagissent à cette interpellation comme si nous ne devions pas les découvrir, mettre à nu leur fonction dans notre univers. Nous pénétrons le mystère des consciences à mémoire unique qui modulent l’espace en s’ajustant sur une vibration produite par les corps énergétiques qui se déplacent. Les consciences s’assemblent, se repoussent tout comme les particules soumises à une attraction. Les dessins qui se forment sont majestueux dans la danse des particules, le sont-ils autant dans la danse des micro-consciences à mémoire unique ?

Vous êtes en train de vous dire, là tout de suite, en lisant ce chapitre : de quoi parle-t-elle ? Une divagation de plus ! Je ne fais que traduire les impressions qui me parviennent, les sons, les perceptions… Le temps est le chef d’orchestre de ces mouvements. Que cherche-t-il à faire ? Voilà que tout s’embrouille dans mon cerveau. Il ne faut pas aller trop loin dans la compréhension des mystères de l’univers, mon mental n’y est pas préparé. Je dois marcher un pas après l’autre, ne pas courir, juste marcher…

D’où provient la conscience ? Je l’ai souvent dit et je le redis, la conscience espritique est créé par l’esprit qui ne peut pas pénétrer le monde de la forme sans le détruire, car cet espace est contraire à son essence. Alors il produit une passerelle entre ces deux antagonismes que sont les mondes du sans-forme et ceux de la forme, entre le chaos et l’ordre, entre l’intemporalité et la temporalité, entre ce qui est instruit par des mémoires et qui évolue en interactions continues provoquant des enchevêtrements de causes à l’origine des évènements et ce qui ne peut exister que dans l’instantanéité. L’esprit est l’origine de la conscience, le point d’origine de notre vie, celui qui nous anime à travers des essences de vie qu’il diffuse dans l’éther, chacune portant la marque d’une lignée, chacune œuvrant dans l’expérience humaine ou non humaine. La solitude est le mal qui ronge l’esprit, un mal que nous ressentons parfois même au milieu de la multitude.