En fait une figure fractale reproduit sa forme sur les plus petits éléments comme sur les plus grands. Cela rappelle la Table d’Emeraude d’Hermès Trismégiste qui dit : « ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut, ce qui est en haut, est comme ce qui est en bas ». 

L’univers est donc fractal. Les humains le disent, le pensent, donc cela est une vérité, car nous percevons l’univers de façon collective. On nous dirait que l’univers ne l’est pas, cela reviendrait au même, nous ignorerions la fractale. Mais voilà, nous l’avons pensé en voyant une forme fractale alors nous avons imaginé que l’univers était tel. Et, nos scientifiques s’affairent pour le démontrer.

Ma conscience est-elle fractale ? La fractale est une organisation quantique de la matière qui s’amplifie à l’infini, l’infini n’étant qu’une appréciation humaine pour contenir les limites de ce qui n’est pas structurable par la pensée. 

Etirons une ligne vers l’infini à partir d’un point fixe, celui où je demeure que j’appelle ici, le point zéro. En étirant la ligne vers l’infiniment petit, le point zéro donne l’impression de s’effondrer sur lui-même. L’horizon se définit par la contraction de l’univers dans ce que nous pensons être l’infiniment petit. Le début et la fin de la contraction est le point zéro. En allongeant la ligne vers l’infiniment grand, l’horizon rejoint notre point zéro, l’univers s’étirant à l’infini dans un espace fini qui se courbe avec le temps. Et, le point zéro détermine ici, le début et la fin de l’espace.  La perception de notre univers est limitée, deux pôles s’opposent en pensée dans l’infini tout en étant relié par un point central, celui où se positionne l’observateur, qui devient ainsi le centre de l’univers.  

C’est le même mouvement que le balancier d’une horloge où le point d’équilibre marque le basculement d’un infini vers un autre infini. C’est le même mouvement par lequel se détermine le passé et le futur, chacun étant infiniment étirable mais chacun n’étant perçu par l’être humain qu’au niveau du point central. Et cet élément déterminant le mouvement est le temps. Le temps est une donnée subjective inhérente à la pensée et légitimée par le mouvement. Nous constatons alors avec étonnement que l’univers ne peut exister que dans le mental de l’homme. 

Qu’en est-il ainsi de toutes les autres formes de vie qui le peuplent ? Elles aussi, tout comme l’homme, doivent avoir leur propre intellection de l’univers. Puis, l’ensemble des créations s’interpénètrent les unes avec les autres et avec notre monde pour former une seule partition, une unité complète de l’univers.  Ainsi, la seule dimension réelle est celle de l’espace mental, toutes les autres dimensions naissent à l’intérieur de lui. Le plan psychique fait office d’une immense conscience à l’origine de la construction de l’univers de la forme. Et toutes les consciences qui cohabitent dans cette dimension sont à l’image des quantas dont les physiciens analysent le fonctionnement.

La pensée est-elle aussi fractale du fait qu’elle participe à la modélisation de l’univers ? Il est fort possible que les quantas soient liés au mouvement de la pensée car aucune information ne se perd dans l’univers même au niveau de l’horizon des évènements, un évènement se produisant lors de l’absorption d’une information par l’espace.