Ah que le temps est difficile à attraper quand on veut écrire et que bizarrement tout nous contraint à faire autre chose. Le temps passe, passe et voilà deux jours qui ont défilé sans que je ne puisse prendre mon ordinateur et échanger des phrases sur cette page ! Le temps lui-même met-il des barrières à mon expression ?
Le temps involué et le temps évolué se retrouve au centre d’une singularité, le point zéro, là où tout s’annihile et où le temps commence et se finit. C’est le point d’éclatement de l’univers. Le temps alors se fissure et forme un sas. L’espace et le temps sont indissociable l’un de l’autre et pourtant, il est un phénomène qui absorbe toute matière la faisant s’effondrer sur elle-même, les trous noirs, Il est aussi un phénomène qui absorbe le temps, le point zéro. C’est là où le mouvement se fige définitivement créant des fissures qui digèreront l’univers, l’un le temps et l’autre la matière.
Le temps involué signifie qu’il retourne au point de sa naissance en régression, le temps évolué signifie qu’il s’expanse dans tout l’univers grâce à la matière et au mouvement des atomes. La fissure temporelle est au temps ce que les trous noirs sont à la matière. Derrière elle, existe ce qui est sans temps, le sans-forme, ce qui n’est pas né à l’univers.
On ne peut pas se tenir à la frontière du sans-forme, là où la fissure temporelle se crée, sur le point zéro - bien que certains s’y essaient pendant toute une vie - sans être effrayé de ce que nous percevons. La dissolution de notre égo est une torture pour nous et nous pouvons en perdre la raison, si tant est que nous ne nous concevons pas sans lui dans cet espace. J’en ai fait l’expérience. Peut-être ai-je perdu le bon sens ! Et depuis, ma tête tourne comme une toupie.
Notre univers est ordonné, chaque élément existe en raison de l’équilibre des formes. Cette stabilité n’est pas relative, elle est une loi fondamentale de l’univers tout comme la loi d’attraction. Chacune de ces lois contribue à la survie des mondes de la forme. Il en existe d’autres. Une des conséquences de cet ordre est la prédation.
Vous semblez perplexes quand je nomme la prédation ? Et pourtant, tout a un début et tout a une fin dans notre monde. La fin des corps vous paraît naturelle, cependant ils ne se dissolvent pas ainsi simplement. Un système de destruction se met en place pour achever la vie de ce corps qui fut le vôtre. L’ordre permet d’arriver à ce point final, mais il ne s’agit pas de véritable fin. La matière ne se créé pas, n’augmente pas, ni ne se détruit. Le mouvement des particules reconditionne des formes nouvelles à partir de la transformation d’anciennes formes. Ce qui était n’est plus, ce qui était, est devenu nouveau.
Il y a un point qui me vient à l’esprit. Qu’en est-il des trous noirs qui comme le souligne les physiciens effondre la matière, l’absorbe comme on absorbe des aliments pour vivre. Sont-ils le système digestif de notre univers ? Cela signifierait que la matière disparait en eux alors que mon esprit me dit que cette dernière ne se retranche pas ! Peut-être que ces singularités contiennent cette matière qu’elles attirent et que lorsqu’elles auront atteint leur point critique, je ne parle pas de masse car je ne sais pas si on peut évoquer ce terme en explorant ce qu’elles sont, elles se dissoudront en se néantisant. Néantiser, nous revoilà revenu au sans-forme, au « non né » !
Que tout cela est donc bien loin de nos petites préoccupations journalières !
Que diriez-vous de changer de sujet ? Dans l’immédiat, je ne peux pas aller plus loin dans ce que j’ai écrit plus haut. C’est ainsi, l’intelligence n’en fait qu’à sa tête et moi je dois me conformer à cela.
De quoi souhaitez-vous que je parle ? de vous ? de votre bonheur quotidien ? de conscience ? de croyances ? de maladies ?
Allez pour choisir je vais faire comme les enfants et chanter ; Am stram gram...
Etrange que ce soit cette forme de pensée qui me vient à l’esprit. Savez-vous qu’elle a ses traductions dans beaucoup de pays et que nos enfants la chantent en continu dans les cours de récréation. Ne vous êtes-vous jamais interrogé sur sa provenance ? Tenez, allons voir sur Internet. Je vous invite à me suivre.
Que nous dit la Toile ? Il s’agirait à la base d’une incantation chamanique pour attirer l’esprit du loup céleste lors de veillées funèbres. Je ne sais pas si ce qui est expliqué est vrai, mais ce que je perçois surtout est l’égrégore construit derrière toutes ces comptines répétées des millions de fois dans le monde par nos enfants. Rien n’est anodin quand on comprend que tout ce qui est collectif nous enferme. Voici les premiers liens qui enchaînent notre conscience, car un enfant même s’il ne comprend pas ces mots se relient immanquablement à eux. A partir de ces instants, nous recouvrons d’un voile notre vue, notre perception des mondes invisibles, notre faculté d’intuition, nos capacités à voyager dans l’univers. Quel enfant n’a pas rêvé à ces âges tendres du loup, celui qui dévore le petit chaperon rouge et sa grand-mère, ce monde où un être bienveillant et fort va le sortir de cette prison.
Voilà la scène mise en place pour inviter cet être libre de toute attache mentale à ne plus sortir hors des murs de sa maison afin d’éviter que le loup ne le dévore. La prison construite, la conscience s’arrime à l’espace collectif terrestre et poursuit son cycle involutif de vie.
Je serai vous, j’engagerai mon enfant à ne plus chanter ce genre de comptine. Mais voilà, vous n’êtes pas à l’école, vous ne pouvez pas gérer ce que font les enfants sous le regard tolérant des enseignants qui ne voient cela que comme un simple divertissement auquel eux même ont joué, il y a bien longtemps.
Le loup devient donc ce prédateur que certaines personnes assimilent aux dangers dont les gardiens de prisons nous protègent. Nous voilà enfermés ! Mais qui sont ces gardiens que nous souhaitons faire entrer dans notre espace de vie ? Savoir qui ils sont n’est pas important, savoir ce qu’ils veulent l’est plus. Notre univers fonctionne sur l’équilibre et la prédation a comme devoir essentiel de préserver la stabilité de nos mondes. Alors tout comme nous sommes les prédateurs d’autres espèces de vie, eux sont les nôtres.
Ne pas se soumettre à la prédation, un vocable lourd de sens et de difficultés ! Nous n’échappons pas à ce que nous sommes, notre corps en est un exemple. Détruire pour vivre ou se laisser mourir, quel dilemme ! Quand on comprend que nous subissons, mais que nous faisons nous aussi subir, nous voyons qu’il nous est impossible de sortir de ce schéma. Ceci est lié à la loi de l’équilibre. « Tout existe et son contraire aussi. » Il n’y a pas de rédemption à attendre d’une quelconque divinité qui malheureusement pour nous participe aussi au système d’équilibre de l’univers.
Ne combattons pas ce qui n’est pas combattable. Les lois ne sont pas de notre portée. Alors que devons-nous faire ? Nous adapter ? Un système ne se détruit pas quand il est aussi puissant que celui dans lequel nous survivons.
Mais nous avons la possibilité de devenir invisible dans le système.
Il va falloir que j’arrête là et que je reprenne quand il sera temps de développer cette information cruciale qui vient de me parvenir. Que signifie « devenir invisible à l’univers ?
Allez voir le marionnettiste et sa marionnette...
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