LA QUESTION QUI TUE QUAND ON A LA MIGRAINE

Je me suis levée avec la migraine, je me déplace comme un zombie. Ah ! cher canapé, merci d’être là ! Je m’enfonce dans les coussins moelleux du sofa fixant bêtement le mur devant moi. Et la voilà la question qui tue, celle qui se pose dans des moments de divagation mentale : « pourquoi ne puis-je traverser le mur ? » Et le mur de me répondre, « parce que je te repousse ».

 

 

Photo de Karolina Grabowska  de Pexels

Photo de SHVETS production provenant de Pexels

Pourquoi ne puis-je traverser le mur ? Est-ce une question de densité ? Mais, qui formule de telles questions quand il a mal à la tête ? 

Je pensais effectivement que tout était question de densité. Mentalement, je suis en mesure de le traverser ce fichu mur, il me suffit pour cela de fermer les yeux et de m’imaginer le faire. Quand je me promène dans des espaces mémoriels lors de mon sommeil, traverser la matière ne me pose aucun problème. 

Les particules d’eau doivent pouvoir traverser les espaces libres à l’intérieur de la matière, par exemple, le mur en face de moi, me dis-je. Mais il n’en est rien, car le mur repousse la matière qui tente de le traverser, en l’occurrence ici, mon corps. Quand je nage, je repousse les particules d’eau lors de mon passage. Je me déplace dans l’éther en repoussant les atomes qui composent cet espace gazeux. 
Nous pourrions cependant nous répandre dans les espaces vide du mur, mais voilà nous ne sommes pas fluides comme les gaz, notre corps ne peut s’éclater pour se reconstituer après avoir traversé le mur. La science essaie par tous les moyens de faire comme dans les films de science-fiction pour acheminer la matière d’un point A vers un point B, dématérialisation, reconstitution. Nous n’en sommes pas encore là !

La conscience connaît ce qui est derrière un mur, car elle est rattachée à un collectif de conscience qui lui permet de voir où de ne pas voir. Tout dépend de la censure, et surtout parce que, nous ne savons pas nous déplacer librement dans cette conscience collective pour percevoir les espaces à distance. Pourquoi rester enchaînés à ces espaces collectifs si nous ne cherchons pas à savoir comment les utiliser ? Alors avant de vouloir traverser un mur physiquement, nous devons apprendre à traverser un espace conscientisé collectivement ? Là, il n’est plus question de densité !

La conscience collective bloque l’activité des consciences individuelles qui la composent. En fait, je ne peux pas être directif. Expérience : Je peux voir comment est la pièce derrière le mur, car je l’ai déjà mémorisée. Je ne peux pas voir une pièce qui m’est inconnue. Cette pièce est pourtant mémorisée par d’autres êtres et participent à la construction collective de la conscience. Quel frein m’empêche donc d’accéder à cette mémoire ? Et pourquoi ?

Rien ne pourrait m’empêcher de voir si ce n’est une croyance qui formate mon mental, Je ne connais pas cet espace, je n’y suis jamais allée, il est impossible que je sache comment il est. Là, s’arrête l’expérience. Ma conscience pourrait puiser dans l’espace collectif la mémoire qui montre la forme de la pièce, mais ma croyance en l’impossibilité de voir repousse cette perception.

Nous avons besoin de votre consentement pour charger les traductions

Nous utilisons un service tiers pour traduire le contenu du site web qui peut collecter des données sur votre activité. Veuillez prendre connaissance des détails et accepter le service pour visualiser les traductions.