Il semble être un point figé suspendu dans le temps car il amène le balancier à imprimer un mouvement. Et même, si je parle de droite-gauche, les directions sont multiples quand on décale le mouvement de quelques millièmes de mini-mètres. Le présent, l’axe central, se cale sur le point zéro du temps.
Notre vie est toujours en mouvement tel le balancier, elle ne peut s’immobiliser avec le temps présent sans quoi nous ne ferions que regarder le balancier et non vivre son déplacement. D’un côté, il y a le passé, de l’autre le futur, mais aussi les formes qui emportent avec elles les mémoires de ces temps qui se déplacent, construisant la densité, la matière en se solidifiant. Nous existons dans ces mémoires de vie que nous expérimentons, n’étant jamais dans le temps présent mais toujours dans le mouvement du temps. Nous ne pouvons demeurer sur le temps présent comme certains s’évertuent à vouloir le faire. Si nous y parvenions, nous disparaîtrions de l’espace, notre existence se produirait uniquement sur le point focal pour se maintenir en équilibre sur ce dernier. Nous ne serions plus manipulés par les mémoires de vie, mais pourrions-nous dire que notre existence a encore une raison d’être ? Quel en serait le but ultime ? Sortir des mondes de la forme ? Traverser la fissure temporelle ?
Cela est bien trop loin pour moi. Il y a encore tant à voir dans notre univers et pas seulement sous un aspect physique.
Si nous vivons dans l’espace des mémoires alors nous ne sommes pas le point d’origine de notre vie. Nous ne décidons pas de ce que nous allons être, de ce que nous allons expérimenter, de ce que nous allons faire dans notre existence. C’est bien dommage ! Nous ne sommes pas libres même si nous en avons l’impression. Nous sommes enchaînés par celui qui décide de l’orientation de notre vie. Qui est-il donc ?
Il s’agit de notre esprit. Il n’y a pas un esprit, un être, soyons clairs ! Une ligne espritique définit un ensemble des consciences mémorielles de vie et nous sommes une de ces structures. Les religions ne se trompent guerre quand elles disent qu’il nous faudra revenir à celui qui nous a créé. C’est cela la lignée espritique, nous somme la création d’un esprit qui se fractionne en diverses consciences et qui explorent le mouvement du balancier. Ah, dire vrai, nous souhaitions être unique ! Notre égo n’en a pas fini de se faire des cheveux blancs, lui, le rebelle !
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