LES DIMENSIONS DE LA CONSCIENCE

Photo de Lisa Fotios provenant de Pexels

 

Je m’étais posée une question, il y a quelques jours. 
 

Comment pénétrer les espaces de vie où se développent nos différentes parts de conscience ?

Nous pensons souvent n’exister que dans cet espace de vie, la matière, où nous bougeons avec ce corps physique. Est-ce notre conscience qui nous fait croire cela ? Certains décrivent la conscience de manière scientifique, exploratoire, spirituelle. Sans la comprendre, ils vous apprennent toutefois à la transcender. Parmi ces hommes qui cherchent et qui s’aventurent dans les domaines du spirituel, du supramental, parmi les intégristes, les agnostiques, les sophistes, les quantistes etc… et malgré toutes les informations qui nous sont données, est-on sûr d’avancer dans la connaissance de notre conscience ?

Nous connaissons la conscience cellulaire, celle qui empile les structures et les relie pour composer ce corps de vie. Nous sommes traversés par la conscience vitale qui dirige les énergies à travers tous les espaces de notre conscience. Puis, rien ne se construit ici dans la matière sans la conscience émotionnelle grâce à laquelle ou pour certains, à cause de laquelle nous éprouvons du chagrin, de la joie, tout un ensemble de stimuli déterminés comme agréable ou désagréable par le mental. Enfin n’oublions pas la conscience mentale, à l’énergie basse le plus souvent, mais parfois, plus éclairée quand elle se veut spirituelle, cartésienne ou supramentale. Ces parts de conscience construisent des égos qui se regroupent sous une entité unique la conscience égotique.

Sont-elles les seules que nous pouvons appréhender ? Dans notre recherche, nous parvient de loin la conscience espritique en lien direct avec sa lignée d’origine, celle qui nous définit. Si le mot esprit ne convient pas à certains, ils peuvent le remplacer par la forme de leur choix. Je ne suis pas là pour contredire, juste pour transférer des informations que je ne maîtrise guère dans leur transmission. 

Il existe aussi la conscience du non né, pure énergie des mondes du sans-forme qui s’attache à la forme pour alimenter l’esprit de sa source de vie. La plus mystérieuse est la conscience atomique, celle qui lie la création en un tout, certains la nomment Eon. Enfin, nous abordons plus proche de nous la conscience astrale qui influence notre inconscient et la conscience éthérique qui reste la prochaine évolution de notre conscience humaine. Mais ce ne sont là qu’une infime partie des consciences qui peuplent les univers et nous en savons si peu sur l’univers.

Souvent, j’entends parler de pacifier l’égo, de le débarrasser de ses mémoires. Etrange quand on sait que notre univers est constitué de mémoires, des formes qui se solidifient, se densifient en continu. L’égo est un élément incontournable de cet univers, car c’est avec lui que nous développons notre individualité et que nous sortirons de l’espace collectif qui nous maintient dans l’ignorance de notre identité. Aujourd’hui, il est trop faible, il ne supporte pas d’être détourné des lumières qui l’aveuglent, mais c’est avec sa capacité à agglomérer ces lumières en lui et donc en contenant les consciences de l’homme dans son espace que nous trouverons une façon d’évoluer vers une conscience plus élevée dans l’éther. Et peut-être, échapperons-nous au rouleau compresseur de l’esprit. Libérer l’égo de ses mémoires, fadaise ! Détruire l’égo, encore des fadaises ! Sans lui pour l’instant, nous ne sommes qu’une coquille vide qui ne sait pas vers quoi se diriger pour passer le cap des dimensions qui nous retiennent.

Il ne s’agit pas de lui faire la part belle, de l’encenser. Non ! Mais voilà, comment devons-nous tout d’abord nous accomplir pour aller plus loin avec lui ? 

Nous devons le dompter, le rendre plus fort pour qu’il ne soit pas continuellement leurré et avec lui dominer toutes les entités qui le parasitent et nous empêchent de dépasser les frontières terrestres. Arrêtons les mensonges qui nous font osciller entre ce que nous pouvons accomplir et ce que nous ne parviendrons jamais à réaliser. Nous produisons quand nous sommes en capacité d’être nous et non quand nous choisissons d’être la pâle copie d’un autre, un autre auquel nous voulons ressembler. Il nous faut devenir notre propre maître, un être qui ne s’attache pas aux croyances humaines mais qui se crée des espaces de liberté dans l’espace collectif où nous sommes prisonniers des expériences de l’esprit. 

Nous détacher de l’amour, de la compassion pour aborder des véritables sentiments est nécessaire au renforcement de notre discernement. Sentiment ? Ce mot n’est pas adapté à cela, sa résonance est altérée, sa vibration insupportable pour mon mental mais surtout addictive pour mon égo. ! Alors quel mot conviendrait à la place de « sentiment » ? « Intelligence » ! Laissons-nous traverser par l’intelligence qui amènera dans notre vie la connaissance de l’univers. Alors les sentiments qui nous paraissaient impossibles à éliminer deviendront avec elle une force de vie créatrice, incroyable, provoquant la naissance d’un homme nouveau relié à sa conscience éthérique. 

Bien entendu, tout cela doit s’inscrire dans une volonté ferme, cette volonté qui actuellement fait défaut à l’humain même s’il pense le contraire. Il suffit de constater combien il lui est difficile de changer simplement pour préserver, par exemple, sa planète de la destruction. Manque de volonté ! Et qu’on ne me dise pas qu’il y a des enjeux financiers importants qui nous retiennent. Rien ne peut corrompre un homme déterminé !

Et enfin, chaque jour abordons la vie en dépassant tout ce qui nous identifie au moule du collectif, les croyances, les valeurs, les bons sentiments comme les mauvais, les pensées parasitées, les illusions…

 Mais est-ce que tout cela nous permettra de pénétrer les dimensions que notre conscience habite ? C’est une question à laquelle je n’ai pas de réponse dans l’immédiat. Et pourtant, chaque jour nous traversons des espaces qui s’alternent avec d’autres espaces. Nous n’observons pas ce phénomène, c’est le leurre de notre égo qui détourne l’attention du cerveau physique en le coupant momentanément du cerveau psychique. Alors certaines situations passent inaperçues.  Ne vous est-il jamais arrivé de poser les clés, là, sur le buffet du salon en rentrant au lieu de les mettre à leur place habituelle ? Puis quand vous en avez besoin, vous les cherchez sans les trouver. Et, vous vous dites, ça s’est bien ma veine, si au moins je les avais rangées ! Vous passez devant votre meuble, elles ne sont pas là, vous repassez devant, miracle vous retrouvez vos clés à l’endroit où vous les aviez laissées. Et vous vous taxez de toutes les expressions dévalorisantes : Tu ferais mieux de voir un oculiste, tu es myope ma pauvre ! Tu as la tête où ? elles étaient à côté de toi et tu ne les vois même pas…. A quel moment avez-vous eu l’intelligence d’observer cette situation autrement ? Jamais ! Nous sommes tellement distraits. Affirmer qu’il y a eu une interférence inter-dimensionnelle, il faut consulter un psy. C’est tellement plus crédible pensé ainsi ! Et pourtant…

Cette scène, je l’ai vécue et pas seulement avec des clés. Et vous aussi !

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