Vibration, il fallait enfin que j’arrive à ce terme, sans quoi vous n’auriez pas compris que je ne l’aborde pas dans ces écrits. 

Quand on parle de conscience, on ne peut pas éviter d’aborder la conscience vibratoire, vibrer, vibration. Et, c’est étrange mais le terme vibrement ne revient pas dans ces expressions, alors qu’il définit une vibration émotionnelle. Ainsi, nous abordons plus le terme de vibration quand il s’agit de la lumière, du mental, de l’intelligence, et peu ce qui se réfère à l’émotion comme si cette dernière était mineure dans l’expression de la vibration. Oh, je ne parle pas dans ces écrits des émois du cœur ! Ne sommes-nous pas dans ceux de la conscience égotique qui se veut au-delà de ces préoccupations « fleur bleue ». 

Sous son aspect physique la vibration est une oscillation. D’ailleurs, je viens de regarder une vidéo où sont expérimentés les effets produits par des sons vibratoires sur des éléments comme des poussières, l’eau, et le spectacle visuel est très beau. Alors quand on regarde la lumière et les couleurs qu’elle permet de déployer sur les éléments qui nous entourent, la nature, lorsqu’elle les traverse, on s’émerveille de tant de beauté renvoyée, même si nous savons au fond de nous que ces instants ne font que nous plonger dans une illusion de la réalité. La lumière se construit dans un ensemble d’ondes perceptibles par notre œil, qui met en perspective notre environnement lui donnant une forme, des couleurs, et c’est elle qui se réfléchit dans notre mental pour permettre à la conscience collective de percevoir le monde.

Alors quand est-ce que cette lumière devient vibrante ou une vibration ? Tout se produit dans notre espace mental, il est le point focal qui en percevant, reproduisant et en propageant dans sa dimension les ondes lumineuses, reçoit la vibration. Le mouvement est l’expression du temps dans la matière mais aussi dans le mental, et le temps n’est pas physique mais déterminé par notre psychisme. La vibration lumineuse dont le mouvement manifeste aussi une temporalité devient ainsi une expression vibratoire de la lumière qui se répand au collectif de conscience, qui alors accueille cette vibration. 

Peut-on parler de conscience vibratoire ?

L’intelligence nous traverse telle la lumière. Elle laisse en nous des sons qui se réfléchissent dans notre mental que nous modélisons sous des formes accessibles. Et, nous transmettons par des écritures, de façon orale ou corporelle, une information dont elle est la source. Plus les sons sont puissants, étendus dans notre conscience mentale, plus les oscillations qui se produisent nous interpellent, plus nous vibrons et recevons le savoir que l’intelligence met en lumière en nous. L’intelligence se comporte dans notre psychisme comme la lumière le fait dans notre espace physique. C’est pourquoi elle est assimilée à elle, une forme lumineuse qui se reflète et se perçoit parfois visuellement, parfois d’une façon sonore. 

Revenons à la conscience vibratoire, celle que je n’ai pas mentionné précédemment comme étant une part de notre conscience. Elle n’est pas nous. Et pourtant, elle existe dans tous les espace-temps de cet univers. Nous devons l’intégrer comme on ingère un aliment pour nous permettre d’atteindre le prochain pallier soutenu par la conscience éthérique et sa représentation corporelle. La conscience vibratoire est le support d’expression de l’intelligence et non le nôtre. Mais la conscience vibratoire entre en résonnance avec nos parts de conscience pour les faire évoluer en diffusant l’intelligence dans nos neurones, nos cellules, notre émotionnel, renforçant notre vitalité, l’énergie en nous. Mais voilà, nous ne la possédons pas. Nous l’accueillons simplement avec reconnaissance pour certains, respect pour d’autres, avec simplicité et sagesse aussi.