VOYAGE, LES EXPLORATEURS DE L'ESPACE

Je lisais un texte scientifique (je ne suis pas une scientifique) fort intéressant parce qu’il montrait les limites de la science pour engager des voyages interstellaires. Nous n’avons pas suffisamment évolué en technologie pour explorer les étoiles au-delà de notre système solaire. Et encore, pouvons-nous aller jusqu’aux plus lointaines planètes de celui-ci ?

J’ai voyagé et vous ? Dans mon enfance, j’ai voyagé parmi les étoiles. Etrange que maintenant, je ne puisse plus me propulser en conscience dans ces mondes. Qu’est-ce qui a changé en moi ? J’ai les pieds ancrés au sol et mon essence scotchée à son corps physique. Et, si simplement les corps étaient faits pour demeurer dans l’espace où ils évoluent. Nous trompons-nous en espérant partir à la conquête des étoiles dans des vaisseaux intergalactiques ? 

Je me souviens avoir vu d’étranges embarcations en arrêt autour de planètes comme si elles s’étaient garées, là, en attente d’un prochain départ. Il y avait des sortes de routes qui sillonnaient l’espace que ces gros appareils prenaient pour se déplacer à travers la voute stellaire. Ils ne semblaient pas si loin de notre monde ! Nos radars si sophistiqués, les ont-ils enregistrés ?

Déjà, nous pouvons voyager en dehors de notre monde en conscience. Ne devons-nous pas privilégier d’abord ce mode de transport ? Peut-être demain, il nous sera facile de construire les structures mentales nécessaires au regroupement des voyageurs spatiaux. Pourquoi cherchons-nous à créer des engins sophistiqués capables de voyager dans l’espace ? Est-ce pour l’aventure, la découverte ou pour trouver d’autres planètes similaires à la nôtre ? Explorons-nous l’univers en pensant à la fuite quand nous serons parvenus à faire de notre Terre un désert sans vie ? 

Notre corps physique est lié à la conscience terrestre. Il ne peut pas s’aventurer trop loin de ce qui le nourrit. Tout ce que nous consommons pour vivre porte l’estampille « la Terre, le système solaire ». Notre organisme contient des micros consciences qui sont dans un processus d’échanges énergétiques continus avec la planète. Nous croyons que le corps peut vivre au-delà de sa source d’approvisionnement parce que nous avons déjà envoyé des hommes dans des navettes sur la lune, mais voilà, les corps étaient encore sous influence des énergies terrestres et solaires. Mais quand ces transferts énergétiques cessent, alors le corps s’altère. Nul ne le pense ainsi, et nous avons construits des œuvres entières autour du voyage au-delà de notre système solaire rendant ce dernier possible et permettant à des générations entières d’hommes de vouloir explorer les étoiles, alors que seule la conscience humaine peut se propulser dans l’espace, construire son mode de transport et découvrir d’autres sphères. Certains d’entre nous ont déjà réalisé de telles expéditions, d’autres en effectuent encore. Notre essence souhaite découvrir des mondes et s’incarne dans des structures capables de la supporter pour visiter ces espaces tantôt hostiles, tantôt accueillants, tantôt dépourvus d’intérêts. Nous ne sommes pas contraints de quitter nos corps aussi brutalement que nous le faisons dans notre monde, parfois il suffit d’émettre la volonté de partir en laissant derrière soi une terre et des êtres que nous avons connus. Une petite mort moins désagréable ! Tellement d’émotions nous attachent à la terre que nous ne parvenons pas à réaliser volontairement ce simple saut dans l’inconnu où nous attend notre essence, celle qui tire les ficelles de notre vie ! 

Ah ! je ne souhaite pas mettre un coup de massue derrière le crane des rêveurs, mais personne n’a réellement réfléchi au fait que le corps était lié à l’espace de vie qui est le sien sur cette Terre. Rares sont les voyageurs qui pénètrent dans notre espace physique. Ceux qui sont perçus ne peuvent que venir d’un coin de notre système solaire inexploré comme l’intra-terre.  Fréquentes, par contre, sont les consciences qui s’arriment à notre sphère énergétique découvrant les saveurs terrestres grâce à une humanité bien aveugle de ce qu’il se passe autour d’elle.