LES PLANÈTES ET NOUS

Depuis que je scrute le monde de la supraconscience, j’ai sorti de ma vie tout ce qui pouvait influencer mon mental. Je n’accepte plus le fait de n’avoir que peu de flexibilité dans la création de ma vie. Alors, je bouscule les codes, je romps les liens qui me retiennent. Il s’agit d’un vrai enchevêtrement de fils plus ou moins résistants qui m’étouffaient chaque jour, un peu plus. 

Les planètes dont les déplacements sont analysés dans des configurations spécifiques définissent nos lignes d’apprentissage sur des temps consignés par une grille de lecture, le zodiaque ou l’horoscope. Celles-ci ont une position à notre naissance et tout part de cet instant où nous avons poussé notre premier cri en venant au monde. A l’époque, je me sentais prisonnière de croyances qui n’avaient pourtant d’influences et de pouvoirs sur ma vie que ceux que je leur accordais avec un rôle déterminant sur les évènements qui traçaient mon existence.

Aussi pour devenir supraconscient, il me semblait incontournable de devoir me détacher de toutes les croyances qui m’habitaient. C’était sans comprendre certaines d’entre elles. Effectivement, obéir fait de nous de gentils chérubins prêts à faire leur mea-culpa pour tout évènement produit en dehors d’une ligne directrice. Ne pas respecter les codes vous condamne à l’opprobre et pose sur vous une étiquette de non recommandable. Vous  perdez votre sainteté, vous devenez un paria, un indigent parce que vous êtes sorti des clous, les clous bordant le moule acceptable par le collectif. Cependant tout n’est pas négatif dans nos croyances. Certaines nous permettent d’orienter nos vies bien entendu dans un cadre défini, c’est le principe d’un univers ordonné, mais un cadre évolutif, Le mot « évolutif » s’exprime ici pour définir un déplacement du bas vers le haut. Finalement, nous prenons un ascenseur vers les étoiles quand nous évoluons et un autre vers l’enfer quand nous involuons. Mais l’un ne va pas sans l’autre, et comme le dit bien à propos une certaine table (encore un cadre), « ce qui est en haut est comme ce qui est en bas et ce qui est en bas est comme ce qui est en haut… ». Décidément cette phrase revient souvent dans mes écrits ! 

La question qui me vient à l’esprit là tout de suite : où se trouve le haut, où se trouve le bas ? Face à cette interrogation, je comprends qu’involuer n’est autre qu’un processus d’évolution. Involuer et évoluer se présentent dans le même moule, définissent la même direction, il suffit pour cela d’en tourner les pôles d’attraction. Pendant que nous involuons, nous évoluons et vice-versa. L’évolution quelle que soit sa nature ne représente pas le devenir de l’homme. Il s’agit d’un leurre supplémentaire pour retarder son ascension. En voilà un terme nouveau, « ascension » ! Notre langage reste pauvre. Effaçons le mot ascension et parlons de transformation souveraine. J’aime bien cette expression.

Je vous propose de laisser là cette discussion fort intéressante, car je vous rappelle que cette partie est consacrée à l’influence des planètes sur notre incarnation, en clair de notre horoscope. Il doit montrer l’évidence de programmes qui nous lient à la matière. La plupart du temps, nous voyons nos programmations comme des boulets alors qu’il faut comprendre que grâce à elles, nous demeurons dans cet espace. Est-ce une bonne chose ? Savoir si nous avons consenti à cette position reste de la compréhension de chacun. Il me semble que je ne l’ai pas désiré, je me revois encore cherchant désespérément à m’extraire de cette attraction planétaire et de ne pas avoir assez de puissante pour m’en détacher. Ma naissance, que ce soit dans cette vie ou dans une autre déjà révolue n’est pas le fruit de ma volonté mais bien la conséquence d’un accident, qui sait, provoqué par des entités pas très honorables ou simplement par ma naïveté de voyageur des étoiles.

Nous ne pouvons créer que ce que nous connaissons déjà. Voilà qui pose l’incontournable de notre existence dans ce monde. C’est d’ailleurs un paradoxe ! ne devrais-je pas ici écrire que nous plagions la création à défaut de faire de nous des créateurs dans un univers où tout existe déjà ? Vérité du scientifique qui en reproduisant l’équation d’un monde comme s’il s’agissait de son œuvre n’est là que pour transcrire en langage clair une création qui ne lui appartient pas.

Si dans l’univers tout existe déjà, cela signifie que les lignes du temps sont tracées. Nous suivons ce fil comme un repère à partir de l’instant où nous pénétrons dans ce monde. Ainsi, toutes les énergies qui interviennent en modification de ce chemin vont nous pousser vers des mémoires de vie stockées dans notre Adn. Leurs contenus nous parlent, agissent sur l’Adn qui transporte ces informations à travers le corps physique pour les déposer au cœur de notre mental. Telle mémoire combinée au rayonnement particulier d’une planète trouve un chemin à travers notre Adn et vient percuter notre cerveau. Les micros consciences se pressent de transmettre le contenu mémoriel au mental. Il y a activation du contenu qui s’incarne en nous et nous oriente dans nos choix de vie. 

Sommes-nous destinés ? Les étoiles nous le disent même si toute cette formation laisse à penser que nous avons une marge de manœuvre sur la production de ces mémoires dans notre destinée. Et voilà, que même l’univers complote contre nous en nous imposant un processus de vie bien établi ! 

Les anciens avaient déjà exploré les étoiles et leurs influences énergétiques. Ne dit-on pas que couper les cheveux à la pleine lune les fait pousser plus vite. Alors, si nous souhaitons moins dépenser chez le coiffeur, il faut regarder la lune avant de prendre rendez-vous. Nos cultivateurs le vérifient aussi au niveau des plantes. Qui ne possède pas son calendrier lunaire incontournable pour planter ses salades, s’il ne veut pas qu’elles montent toutes en même temps et deviennent immangeables ! Tout ce phénomène est énergétique. 

Comment expliquer ce que la science ne peut pas expliquer avec certitude même si elle constate certains aspects, par exemple, sur la végétation. Croître est un phénomène physique et donc visuel, inscrire des influences planétaires dans la ligne de vie d’une personne, là, c’est comme vouloir prouver que Dieu existe à des individus athées.

En physique quantique, tout paraît possible, on suppose avant, et on équationne ensuite. Le discernement non aligné à des théories classiques de la physique reste une possibilité à ne pas négliger. Et, la première impression de l’homme dans ce constat se transmet par le biais de l’observation. L’observation implique un changement. Nous ne nous basons plus seulement sur les lois qui régissent notre univers, nous constatons qu’une donnée impensable jusqu’à présent ajuste des variables par le simple biais de l’observation. Le scientifique découvre la conscience bien qu’il ait encore du mal à la prendre comme un critère d’ajustement parce que ce qui observe l’expérience est la conscience. L’observation du monde par une conscience, une multitude de consciences, tend à modifier l’espace autour de nous, à lui donner une couleur, à imprimer des vies… La conscience devient Dieu. Certains disent que l’homme est Dieu. Mais qu’est-ce que l’humain sans les multiples consciences qui animent son corps, qui relient la structure du cerveau au plan mental. Qu’est-ce que la vie d’un corps sans la conscience vitale qui transmet les énergies propres à la survie de nos cellules, etc. Je ne vais pas faire ici la genèse de la conscience. Je sais aujourd’hui qu’elle grandit l’homme pour qu’il puisse un jour atteindre un état d’expression espritique et se dire enfin : je peux m’exprimer pleinement, je peux me libérer du créateur, du marionnettiste qui tire les ficelles de ma vie.

Que de digressions pour arriver à parler de l’influence des planètes dans notre expérience ! Si nous considérons que notre belle Terre possède, elle aussi, une conscience et que notre corps est aussi une expression de cette conscience, alors, de la même manière que nos cellules, notre mental, notre émotionnel, notre vital influencent le fonctionnement de notre corps, les planètes à proximité de la Terre jouent un rôle prépondérant sur le devenir de notre astre et donc des consciences planétaires, collectives et individuelles. Ainsi l’astrologie évolue au niveau de la science et pareillement à la physique quantique se détermine par l’ensemble des consciences qui interviennent sur les lignes énergétiques dans un champs d’observation donné.

Alors doit-on faire confiance à l’astrologie ? N’oublions pas que nous aussi sommes des observateurs et que par ce biais, nous pouvons altérer, modifier le champ des lignes d’énergie qui fusionnent avec nos parts de consciences et activent des mémoires dormantes dans l’espace entre les bases nucléiques de notre Adn. Cela s’appelle plier le temps pour effacer ce que nous ne voulons pas voir advenir, à moins que nous jouions sur ce temps pour forcer des évènements par rapport à d’autres et privilégier des axes de développements. D’ailleurs, certains hommes politiques jouent sur ces courbures pour favoriser leur devenir au sein d’un collectif. 

Un dernier constat. Vous savez conduire, prendre des tournants grâce au volant que vous actionnez pour ne pas partir dans le décor. Pourquoi ne feriez-vous pas de même avec les lignes de votre thème astrologique ? Vos planètes et leurs configurations représentent votre véhicule, mais c’est votre conscience qui tient le volant et c’est à vous de décider si vous prenez le virage ou si vous vous laissez mettre dans le fossé. Connaître la route par le biais des planètes qui mettent en phase des énergies et les corrèlent avec votre corps est un moyen de ne pas conduire en aveugle.